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Argenton-sur-Creuse
Église Saint-Sauveur
Édifice du XVe siècle, construit en contrebas de la ville haute. A cette époque, l’église Saint-Sauveur n’est qu’une annexe de l’église paroissiale Saint-Étienne. Elle possède une vaste nef, entourée de chapelles latérales, bâties grâce aux dons des grandes familles et des corporations de la paroisse.
A la fin du XIXe siècle, on lui ajouta un puissant clocher porche (1863), surmonté d’une remarquable flèche ajourée de style néo-gothique.
L’intérieur de l’église a été fortement restauré au XIXe siècle et l’église a été dépouillée (sans doute au milieu du XXe siècle), de toutes ses statues, tableaux et autres ornements.
Lors d’une visite, s’intéresser aux grands vitraux historiés qui ornent les baies du cœur et certaines chapelles latérales. Admirer en particulier le vitrail représentant la France suppliante, référence à la défaite de 1870.
Deux vierges à l’Enfant sont actuellement déposées dans l’église. Elles proviennent, l’une de l’ancien couvent des Cordeliers et la seconde d’une collection privée.
Voir autour du sanctuaire, les petits chapiteaux bagues. Certains représentent le Tétramorphe avec les symboles des quatre évangélistes. Voir également les anges musiciens.
Enfin, ne pas quitter l’église sans admirer le chemin de croix en céramique, œuvre de Carasco, déposé dans les chapelles latérales vers 1980.
La Crucifixion
L’Homme de saint Matthieu
L’aigle de saint Jean
Le lion de saint Marc
Le Taureau de Saint Luc
LE TRÉTRAMORPHE
Vierge à l’Enfant
Provenant de l’ancien couvent des Cordeliers
Vierge à l’Enfant
Déposée vers 2018 à l’église - provenant d’une collection privée
Nef de l’église Saint-Sauveur
Saint André et saint Pierre
Saint Paul et saint Jean l’Evangéliste
Saint Philippe et saint Jacques le majeur
Saint Matthieu et saint Jacques le mineur
Saint Paul tient un épée de la main droite et un livre sur le bras gauche ; Saint Jean tient un ciboire.
Au-dessus dans un quadrilobe, la Colombe, représentant le Saint-Esprit.
(Représentation très curieuse des visages des apôtres)
Attribué à Charles Lévêque
Toutes les statues de l’église Saint-Sauveur ont toutes été retirées du sanctuaire au milieu du XXe siècle
Quelques vitraux
Le chemin de Croix
Œuvre de Carasco
La France soutenue par la Foi, offrant au Christ la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.
La France à genoux est revêtue d’une tunique bleue ornée d’hermines d’or. A terre près d’elle, le drapeau tricolore emblème de la République. Sur une petite estrade, sont posés le sceptre et la couronne royales, symboles de la royauté. Soutenue par la Foi qui brandit un ciboire surmonté d’une hostie entourée d’une auréole resplendissante, La France présente au Sacré-Cœur la maquette de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre qui sera construite en expiation des « péchés de la nation » suite à la défaite de la France en 1870.
Aux pieds du Sacré-Cœur, des angelots. Sur un nuage, la Vierge Marie et derrière elle, une autre femme, vêtue d’une robe et d’un voile de couleur rouge et qui tient dans ses bras un enfant (l’Enfant Jésus ?)
Au-dessus, dans un quadrilobe, la Bonne Dame d’Argenton.
Nota : Nous retrouvons ce thème sur un vitrail de la chapelle de Notre-Dame-des-Bancs
Jorge Carrasco, peintre bolivien, né le 4 mai 1919 à La Paz en Bolivie et mort le 25 juillet 2006 à Le Menoux (Indre) où il s’était installé en 1967. Il se consacre à la peinture mais aussi à la sculpture. Dans l’Indre, on lui doit deux œuvres importantes : les fresques de l’église du Menoux mais aussi, le Chemin de Croix de l’église d’Argenton.