Histoire de la Vendée de Palluau
La journée des sabots
Épisode de la chouannerie en Berry en l’an IV
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LA VENDÉE DE PALLUAU
(INDRE)
Château de Palluau
Pour conter cette histoire de la Vendée de Palluau, nous disposons de deux sources : la première, très classique, est celle des archives départementales du département de l’Indre, avec les minutes du procès qui suivit la bataille de Buzançais ; la seconde, plus romancée, est le livre publié, en 1858, sur ces événements, par Just Veillat, La Vendée de Palluau, souvenir de l’an IV en Berri, livre écrit d’après le récit que lui fit, en 1848, dans la diligence qui les emmenait de Châteauroux à Tours, un honnête commerçant de Clermont-Ferrand, qui s’était trouvé bien involontairement à l’époque des faits, au centre de cette histoire.
Notre commerçant était en ce printemps de 1796, un simple colporteur qui deux fois l’an quittait Clermont-Ferrand pour Tours, en passant par Châteauroux, pour vendre tout au long de sa route, breloques et autres bilboquets. C’est en revenant de Tours, sur la route entre Loches et Châtillon-sur-Indre, qu’il fit la route avec deux jeunes soldats revenant de Nantes en permission (en fait, ils étaient déserteurs) ; l’un, Jean Bonami, fils de Louis Bonami, garde champêtre de Clion et un certain Léonard, tout pressé, qui revenait voir sa belle à Palluau. Ils étaient du même âge et au bout d’une lieue de route ensemble, ils étaient devenus amis.
Après avoir passé la nuit dans une auberge de Châtillon, les trois compères arrivent à Clion chez les parents de Jean Bonami ; sa mère tenait une auberge au village du Pont-de-Pierre, sorte de faubourg à l’entrée du bourg de Clion. Curieusement, toutes les maisons étaient fermées. Une vieille femme qu’ils rencontrent dans la rue leur apprend « que tout le monde est parti à une messe clandestine, car c’est aujourd’hui dimanche ». Est-ce qu’il y a encore des dimanches lui dit le fils Bonami, en l’an IV de la République, avec les décades et les décadis ?
Cette arrivée à Clion que nous décrit le colporteur se passe au début du mois de mars, et on apprend que les messes clandestines se déroulent alors en plein jour. Aux appels des municipalités qui s’inquiètent de voir se développer l’agitation, l’administration avait toujours répondu jusqu’à présent qu’elle ne disposait d’aucun moyen supplémentaire à déployer. Ce n’est vraiment qu’au début mars qu’elle commence à réagir. D’une part, elle regroupe ses forces de gendarmerie à Châtillon et demande instamment à Tours de lui envoyer des renforts. De plus, elle envoie le général Desenfants, prendre la direction des opérations à Buzançais. Malheureusement, il est déjà trop tard. Les esprits se sont échauffés. Bien des gens comme Crève Bouchure, le père de Jean Bonami, qui aux agitateurs royalistes venus l’enrôler quelques jours plus tôt déclarait : « On voudrait bien mieux, mais on craint plus mal… », finit quelques jours plus tard par se joindre à l’insurrection.
C’est en effet, semble-t-il au tout début du mois de janvier 1796, que les administrateurs municipaux du canton de Châtillon-sur-Indre, alertèrent l’administration départementale que l’agitation qui se développait dans la région commençait à les inquiéter. Dans une note du 13 nivôse de l’an IV (3 janvier 1796), ils signalent « des rassemblements nocturnes, dont le but est d’entendre des messes par des prêtres qui leur sont inconnus ».
Le 16 nivôse (6 janvier 1796), l’administration municipale de Mézières-en-Brenne « attire également l’attention des citoyens administrateurs du département de l’Indre, sur le fait qu’il existe dans la commune de Paulnay, la plus grande fermentation, qu’il se dit des messes clandestines, par des prêtres coureurs, notamment à la Marchandière, chez le citoyen Sorbiers, ex noble, contre lequel il y a présomption qu’il s’attache à propager des principes contraires au bon ordre ; que dans ces divers rassemblements, se rendraient des citoyens armés ; que quelques-uns d’eux y répandraient des propos les plus séditieux et les plus contre-révolutionnaires, en s’expliquant qu’ils n’attendaient que l’occasion pour faire de ce pays une nouvelle Vendée ».
Le 11 ventôse de l’an IV (1er mars 1796), c’est au tour de l’administration de Levroux de s’alarmer des bruits qui circulent depuis quelques jours et s’accréditent de plus en plus dans les environs : « une fermentation sourde et machinée par des hommes coupables est sur le point d’éclater et de former au milieu de nous, une nouvelle Vendée ».
Que se passe-t-il donc en Berry en ce début de printemps de 1796, dans cette région qui s’étend de Mézières-en-Brenne à Écueillé, en passant au centre par Palluau. La guerre de Vendée est sur le point de se terminer, et quelques agitateurs, plus ou moins mandatés par les chefs royalistes tentent de prolonger l’insurrection dans les régions qui jusqu’alors n’avaient connu aucun désordre. Ce fut le cas en Berry, d’une part dans la région de Sancerre et, d'autre part, dans le département de l’Indre dans la région de Palluau.
Contrairement à la Bretagne et à la Vendée, le clergé du Berry avait accepté, dans sa grande majorité, la constitution civile du clergé. Seuls quelques prêtres réfractaires s’étaient cachés dans les campagnes. Dans la région, deux prêtres menacés de déportation, les abbés Floret et Héraudet, avaient trouvé asile à Palluau et s’y étaient créé une grande renommée. On signale aussi dans la région, le curé Estevannes, prêtre insermenté de la commune de Saint-Martin près de Loches, l’abbé Giraudon, ancien chanoine de l’église Saint-Ursin de Bourges. Le plus actif est le curé Rachepelle, ex desservant de Rivarennes dans l'Indre, réfugié dans les environs de la Marchandière. Le jour, habillé en bûcheur, il allait au bois avec les paysans. La nuit, il courait les domaines pour célébrer des messes clandestines.
Mais le plus influent est sans nul doute l’abbé Floret, déjà cité, prêtre d’origine auvergnate, à la fois très éloquent et persuasif, « le plus astucieux et le plus dangereux » dira l’administration. « Le curé Floret, par l’emprise qu’il avait su se créer depuis trois ans dans le canton, passait aux yeux des villageois, comme un homme considérable, et lorsque les malheurs publics firent tourner les regards vers le passé, nul mieux que lui ne sut les persuader qu’après avoir aboli le trône, les législateurs voulaient anéantir la religion. Bientôt, il leur fit entrevoir un avenir meilleur, leur raconta les efforts de l’héroïque Vendée, et, en peu de temps, leur communiqua son zèle et ses espérances, ses illusions sincères ou intéressées. »
Depuis quelque temps également, on constate que les fenêtres des châteaux s’ouvrent de nouveau. À l'évidence, quelques nobles de la région qui s’étaient cachés pour éviter l’exil, commencent à reparaître et comme le pouvoir central semble ne pas vouloir réagir, quelques-uns s’enhardissent et poussent les habitants, plus ou moins ouvertement, à la révolte. Les bruits les plus fous commencent à circuler dans les campagnes. On signale la présence à la Marchandière, d’un certain général Fauconnet. Dans les premiers jours de mars, arrive également un cavalier, grand et bel homme, botté et éperonné, avec un superbe manteau rouge et des pistolets dans ses fontes. L’on va jusqu’à faire courir le bruit qu’il s’agit du comte d’Artois, frère de Louis XVIII. En fait, ce personnage étranger, également hôte de la Marchandière sous le pseudonyme de Barrault est en réalité comte de Boisdais, émigré de Touraine, passé dans le département de l’Indre pour y propager l’agitation. Parmi les agitateurs, se trouvent également des soldats déserteurs, qui disent qu’ils étaient d’accord d’aller sur le Rhin défendre les frontières de la France, mais qu’ils n’ont pu accepter ce que l'on veut leur faire exécuter en Vendée.
Au début, l’on parle beaucoup sans se prendre trop au sérieux, mais, peu à peu, l’insurrection s’organise. Lors d’une messe clandestine à la Marchandière au début mars, le curé Floret, « après avoir longuement tracé le tableau des souffrances et des devoirs du chrétien militant, devient plus explicite et annonce, en terme précis, que l’heure de l’action était arrivée ; que l’on avait plus qu’à se distribuer les rôles, et à écouter le mot d’ordre des chefs. À ces chefs ajouta-t-il en terminant, d’une voix éclatante, à ces chefs appartenaient le danger et l’honneur de montrer le chemin, sous la bannière de la Royauté et de la Religion. À ces mots, et comme dernière image de sa péroraison, il déploya tout d’un coup un drapeau blanc, jusque-là caché sous l’autel improvisé, et dont il fit flotter sur sa tête, les plis ornés de l’écusson fleurdelisé ».
Notre ancien colporteur devenu honnête commerçant qui en avait été le témoin, ne put dire à ses compagnons de diligence, l’émotion et l’immense effet que fit cette « apparition » dans une messe clandestine : « Ce fut, dit-il une explosion frénétique de battements de mains, de trépignements en l’honneur du roi et de la religion. »
Dans la nuit du 18 au 19 ventôse an IV, un rassemblement assez considérable de gens armés (environ 150 hommes, dira l’acte d’accusation) se porta vers Clion, près de la maison du citoyen Franquelin-Dubreuil, « sous la conduite d’un homme à cheval, orné d’un chapeau à panache (le comte de Boidais dira l’acte d’accusation). L’air retentissait des cris de Vive, le Roi, vive la religion ; à bas, les bleus, à bas, la République ». Après avoir essayé de parlementer, l’honnête administrateur eut le temps d’escalader le mur de son jardin et de prendre la route de Châtillon pour se réfugier à la gendarmerie.
Après ce premier coup de main, des groupes parcourent la campagne à plusieurs lieues autour de Palluau, enrôlant de façon plus ou moins volontaire tous les hommes capables de porter les armes. Les groupes avaient ordre de rechercher armes et de munitions, de réquisitionner les chevaux. Chaque paroisse devait apporter sa contribution. C’est ce jour-là qu’un groupe de cavaliers, conduit par un certain Audoin, subtilisa leurs chevaux à cinq gendarmes de Pellevoisin, qui s’étaient arrêtés se rafraîchir dans une auberge. De retour au quartier général de l’insurrection, ce fut l’excitation générale ; l'un proposait de marcher sans désemparer sur Buzançais, afin de couper toute communication avec la tête du département, tel autre voulait s’assurer de Châtillon.
Le général Fauconnet tempéra tout le monde. Les rapports qu’il avait reçus lui apprenaient que l’administration centrale avait commencé à réagir, qu’elle réclamait à cor et à cri, quatre compagnies d’infanterie au général commandant la place de Tours et que, comme on le disait depuis quelques jours, le général Desenfants venait d’arriver à Buzançais, pour renforcer le capitaine Vezien et diriger lui-même les opérations. Certes, tout cela dit-il est la preuve du désarroi de l’administration et du gouvernement, mais pour le moment, il est préférable pour nous de contrôler Écueillé et Châtillon et il proposa d’y envoyer des éclaireurs pour s’assurer du soutien de la population.
C’est le 22 ventôse an IV de la République (12 mars 1796), que l’action commença réellement. Elle dura quatre jours. À l’illusion et à l’enivrement collectif suivront tout à coup les regrets, la crainte et la douleur. Ce samedi donc, lorsque notre honnête commerçant alors colporteur arrive au quartier général à la Joubardière, accompagné de Crève-Bouchure (Bonami père, le garde champêtre, car Jean Bonami et son ami Léonard sont en prison à Châtillon, arrêtés par les gendarmes comme déserteurs), l’agitation est à son comble. Toute la nuit, on a fourbi les armes et fondu des balles avec le plomb détaché du toit du château de Palluau. C’est alors qu’un bûcheur de Préaux, au grand trot d’un cheval de labour, crie aux armes en annonçant que vingt gendarmes enlevaient plusieurs habitants de Préaux et le curé de la paroisse et qu’ils les conduisaient à Châtillon. Aussitôt, le tocsin sonnait à Palluau et une colonne d’une trentaine de cavaliers suivie d’hommes à pied, aux ordres du général Fauconnet, s’élançait vers Châtillon pour couper la route aux gendarmes.
Mais il était trop tard, et le groupe furieux allait faire demi-tour lorsqu’il apprit que le lieutenant Robert, avec quelques gendarmes, s’était arrêté chez le citoyen Pocquet au village des Fourneaux. Se voyant encerclé, le lieutenant Robert fit face courageusement lorsqu’un jeune homme de la bande s’avança vers lui. L’altercation se transforma bientôt en corps-à-corps, qui amena l’explosion volontaire ou involontaire du pistolet de l’officier. Le jeune homme, la main ensanglantée s’éloigna en criant au secours ! C’est alors que plusieurs coups de feu se croisèrent et lorsque je rouvrais les yeux raconta le colporteur, je vis le lieutenant et un autre gendarme couchés sur le carreau. La rentrée à Palluau fut triomphale et les curés Floret, Héraudet et Giraudon, ouvrirent l’église et entonnèrent un Te Deum.
Depuis l’entrée en campagne, le tableau s’était assombri. Aux Fourneaux, le sang avait coulé, mais, en fait, les gendarmes n’avaient été que blessés. Voilà que l’on apprend à Palluau qu’un jeune homme nommé Sournain, qui avait refusé de répondre aux cris de Vive, le Roi, venait d’être tué. On rapporte bientôt qu’un mendiant caché dans un buisson près de l’Indre vient d’être jeté à l’eau, accusé d’être un espion des républicains. « C’est alors qu’un bon nombre de personnes que la curiosité avait entraîné rentrèrent chez elles, bien décidées à éviter désormais les émotions de la rue. »
Le lendemain, 23 ventôse, les chefs parurent plus déterminés que jamais. Une colonne dont faisait partie notre colporteur se mit en route vers Écueillé, et y fit une entrée triomphale après quelques coups de fusil et trois agents républicains restés sur le carreau. En chemin, le groupe n’oublia pas de secouer les plus tièdes et de chercher des armes. Inutile de décrire l’enthousiasme du retour vers Palluau et la folle ivresse d’une foule livrée à elle-même et qui jusque-là semblait croire que la France se disposait à secouer définitivement, le joug de la République.
De leur côté, « courbés sur les plans et les paperasses, les chefs concertaient la suite de leurs opérations, écoutaient les rapports des éclaireurs, dépêchaient émissaires sur émissaires aux agents des communes, aux gentilshommes retardataires, pour les sommer de rejoindre à Palluau les braves royalistes triomphants à Écueillé ».
La journée des sabots
La journée du 25 ventôse an IV (15 mars 1796) devait être décisive. La foule était rassemblée sur la place de Palluau devenue le centre de l’insurrection. Le matin, on avait sonné une nouvelle fois le tocsin et la place devenait insuffisante pour le nombre de combattants qui arrivaient de tous les environs. Après la messe dite par le curé Estevannes et un sermon plus militaire que religieux, les sentinelles du château signalèrent dans le lointain une colonne d’infanterie, venant de Châtillon et semblant se diriger vers Palluau. En un instant, les abords de l’autel furent désertés. Tous les regards se tournèrent inquiets vers la route de Châtillon à Buzançais, au-delà de l’Indre qui coule en contrebas de Palluau bâti sur une barre rocheuse. Arrivée au point critique de l’embranchement du chemin de Palluau, la colonne poursuivit sa route s’en même jeter un regard vers les insurgés.
Une immense clameur de soulagement couvrit le village. Mais bientôt de toute part, on cria aux armes ! Il faut les empêcher de rejoindre Buzançais ! Les chefs, qui avaient envie d’en découdre, donnèrent l’ordre de former les rangs et de gagner les bords de la rivière, qu’il fallait franchir au plus vite. L’Indre à cet endroit est assez large et profonde, et la traversée ne se faisait alors que sur des planches lancées sur des pieux enfoncés dans le lit de la rivière et au moyen d’un bac que l'on tractait d’un bord à l’autre avec une corde. Il fallut au moins une heure à la troupe à pied, forte de deux à trois cents hommes auxquels s’étaient joints des femmes et des enfants, pour passer la rivière et se mettre à courir vers Buzançais distant de trois lieues environ. Les cavaliers, quant à eux, suivirent la rivière pour rejoindre un gué situé en aval et revenir ensuite vers Buzançais.
On eut beau prendre par les raccourcis, lorsque le groupe arriva sur le grand chemin de Tours à Châteauroux comme on disait alors, la troupe qui avait allongé le pas, avait une bonne lieue d’avance ; à chaque haut de côte, le groupe les apercevait sur la côte suivante, mais il fallait se rendre à l’évidence, il était impossible de les rejoindre.
Lorsque le groupe d’insurgés maintenant rejoint par les cavaliers arriva en vue de Buzançais, le général Fauconnet donna l’ordre de s’arrêter. Normalement, du haut de la côte où il se trouvait, il aurait dû voir la troupe au-devant de lui. Il sentit le piège. Au bas de la petite vallée qu’il avait à ses pieds, la route bordée de marécages traversait un modeste ruisseau sur un pont de bois très étroit. Il comprit que les gendarmes qui n’avaient pas eu le temps d’entrer dans Buzançais s’étaient certainement embusqués sur la crête opposée. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’en fait, le général Desenfants, averti de l’arrivée de la troupe, était venu au-devant d’elle avec ses gendarmes, décidé par tous les moyens d’empêcher les insurgés d’entrer dans Buzançais et qu’il venait de faire la jonction avec le bataillon de Tours.
Redoutant le piège, le général Fauconnet, demanda à son groupe de chanter un chant au Roy. C’est alors que du haut de la crête opposée, militaires et gendarmes entonnèrent la Marseillaise. Après quelques instants d’hésitation, le général Fauconnet comprit qu’il ne pouvait plus reculer et décida de donner la charge. Cavaliers et insurgés s’élancèrent au-delà du pont de bois, mais le groupe n’avait pas encore fini de le traverser qu’un feu nourrit faucha les premiers rangs. En quelques secondes tout le groupe se mit à refluer en même temps, mais le pont était trop étroit. Ce fut un véritable carnage. Lorsque la troupe cessa le feu, quatre-vingts insurgés, hommes, femmes, enfants, les uns tués par balle, les autres écrasés gisaient aux abords du pont. Les plus jeunes et les plus valides comprirent que pour s’en sortir, il fallait tenter sa chance par les marécages. Beaucoup se noyèrent, d’autres, comme notre colporteur réussirent une fois à l’abri des balles à regagner la terre ferme et à se sauver.
Dans leur hâte et pour courir plus vite, ceux qui purent se sauver abandonnèrent leurs sabots tout au long de la route vers Palluau.
On appela ce jour sanglant, La Journée des sabots.
Jean Faucheux
Bibliographie :
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